LA RESORT PHILLIP PLEIN

MAI 2017. Alors que la France craignait d’être à court d’essence, Phillip Plein a carburé au Super Sans Plomb pour sa Resort 2017, présentée dans sa villa cannoise en marge de la 70ème édition du Festival de Cannes. Entre bouteilles de champagne (griffées PP) dans les fontaines et la piscine, ses invités n’ont eu que l’embarras du choix pour se mettre dans l’ambiance d’une collection à réaction. S’immortaliser devant le mur végétalisé de fleurs écarlates ou les oeuvres de sa galerie personnelle?  

Au programme de sa Resort: denim, clous, coupes si fittées qu’elles ne laissaient pas place à l’erreur — ni bonbecs dans des bocaux en argent ni gramme de coco.

Si le créateur allemand n’est pas prêt à répéter ce Projet X de la mode chez lui, on retiendra sans peine ses potes, Paris Hilton et le criminel le plus canon des US Jeremy Meeks en tête, qui ont défilé dans les jardins de sa villa cannoise, pour le grand plaisir d’un parterre d’initiés.

Sexy, sensuelles et un brin tournant des années 2000, les PP girls osent partout l’accumulation: dentelle et satin, broderies et clous, cuir et denim. De gros coquelicots carmins s’étalent, brodés sur des vestes militaires kaki ou rajoutés sur un sweatshirt à l’imprimé tête de mort. Pour les plus girly, une robe bustier à l’imprimé exubérant rappelait la nature triomphante du jardin, pardon de la jungle du roi. 

Sur quelques silhouettes bien choisies, sa collaboration avec le graffeur américain Alec Monopoly s’affichait en couleurs criardes et délicieusement attirantes, façon street art, notamment sur le t-shirt blanc et longue jupe crayon en denim blanc portée par Winnie Harlow

On retiendra le denim (une de ses spécialités), ici clouté, travaillé, enluminé. Philip, lui, retenait son souffle à chaque fois qu’un de ses invités frôlait ses œuvres d’art.

Rien à redire, Philipp Plein, c’est avant tout un Plein de sensations.

  • Text / Lily Templeton
  • Ad / Vinz
  • Produced / 1nstant.fr

 

 

 

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