AUCUN ALGORITHME NE PEUT REMPLACER SOPHIE BRUN!

Cette dernière année avec les confinements à répétition et les salles de sport partiellement fermées, a été l’occasion - somme toute imposée - pour beaucoup d’entre nous de revoir nos habitudes sportives. Pour ma part, j’ai découvert le Pilates sous la direction bienveillante et stimulante de mon instituctrice, Sophie Brun. By Aurélie Jean.

Aucun algorithme ne peut remplacer Sophie Brun! By Aurelie jean

Cette dernière année avec les confinements à répétition et les salles de sport partiellement fermées, a été l’occasion – somme toute imposée – pour beaucoup d’entre nous de revoir nos habitudes sportives. Pour ma part, j’ai découvert le Pilates sous la direction bienveillante et stimulante de mon instructrice, Sophie Brun. En un an j’ai découvert des muscles jusqu’ici silencieux, des étirements inimaginables ou encore des noms de positions qui m’étaient encore inconnus. J’ai découvert une chose bien plus importante: alors qu’on imagine les algorithmes et autres systèmes analytico-numériques automatisés être capable de tout faire, il y a une activité qui nécessitera toujours des instructeurs en chair et en os… le sport. C’est une certitude, aucun algorithme ne peut remplacer Sophie Brun!

Il existe aujourd’hui de nombreuses applications qui permettent de personnaliser des programmes d’entraînement physique à la maison. Des vidéos bien faites nous guident dans les gestes et nous rappellent les séquences à répéter rigoureusement. Dans un futur proche – si ce n’est pas déjà fait – on peut imaginer l’usage d’algorithmes dans ses outils pour détecter à l’aide de la caméra de votre ordinateur ou de votre téléphone portable, par analyse d’image des gestes maladroits, une position mal enclenchée ou encore une souffrance qui se “lit” sur le visage du sportif en question. Cela étant dit, il y a des choses qui ne trompent pas et pour lesquelles l’intelligence émotionnelle et de situation, strictement humaine, est fondamentale. 

Certaines synchronisations de mouvements demandent de l’attention et une disponibilité émotionnelle de la part de l’instructeur qui capturera avec précision certains signaux faibles propres à l’état affectif de l’apprenant, et pertinents pour l’orienter efficacement. Sans cela on prend le risque de mal réaliser le geste en question, pire de se blesser. Force est de reconnaître que la Machine a quelques limitations à nous accompagner aussi précisément. Au bout d’une heure à transpirer, célébrer la session ensemble, les yeux dans les yeux, est aussi une action difficilement substituable par un algorithme

Cela étant dit, les algorithmes peuvent, par l’analyse de données, aider le sportif dans son entraînement, voire l’instructeur dans la préparation de ses cours. Yannick Nyanga, directeur sportif du Racing 92 l’affirme, la data collectée pendant les entraînements et l’analyse rétrospective de matchs de rugby permettent de capturer des schémas répétitifs ainsi que des signaux qui soutiennent la construction d’indices de performance chez les joueurs et l’équipe. Cela étant dit, et comme le souligne fréquemment Yannick Nyanga, il est fondamental de conserver notre instinct sur le terrain. Ce n’est pas Sophie Brun qui le contredira, en insistant souvent sur l’importance d’écouter son corps!

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