AU CRAZY HORSE LOUVE PORTE UNE ROBE VESQMOJO SANDALES NODALETO CHAPEAU ALEXANDRE VAUTHIER 1NSTANT STYLE STORY

AU CRAZY HORSE LOUVE UN PANTALON ELENA BURENINA BY ATELIER ESPERO, TOP CUIR BALMAIN BAGUES MULITI DOIGTS JOY WONDERLAND PARIS BOTTES BRUNO FRISONI 1NSTANT STORY EDITORIAL

AU CRAZY HORSE LOUVE PORTE UNE VESTE NONE OF MY BUISNESS TEE SHIRT ET TOP STRASS LIVY FOR CRAZY HORSE PANTALON VINYL OUEST PARIS 1NSTANT STORY 1NSTANT STYLE

AU CRAZY HORSE LOUVE UNE COMBINAISON SHORT ELENA BURENINA BY ATELIER ESPERO, CEINTURE MALDITO COW BOY 1NSTANT STORY EDITORIAL

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1NSTANT : Photographe SHELBY DUNCAN @37.2 / Style @christine-lerche / ARTISTE @LOUVE /Make Up/ HAIR @KHELA @CALLMYAGENCY

LE CRAZY HORSE

Mythique cabaret parisien de l’avenue George V, le Crazy Horse met les femmes à l’honneur depuis maintenant plus de 70 ans. Bien plus qu’un simple cabaret, ce lieu a développé au fil des années une identité qui lui est propre : un mélange des frontières entre l’art, la danse, et les influences musicales et de modes actuelles. Ce n’est alors pas étonnant d’y retrouver plusieurs références artistiques telles que le canapé en forme de bouche, accessoire incontournable du cabaret depuis 1963, inspiré du travail de Dali, pionnier du mouvement surréaliste. Ou encore le sein du sculpteur César, qui avait moulé en 1966 le sein d’une des danseuses, que l’on retrouve par ailleurs sur le mur d’un escalier du cabaret. 

Fondé en 1951 par Alain Bernardin, il reste sous la direction de la famille jusqu’en 2006, année où il a été racheté par Phillipe Lhomme, avec à sa direction Andrée Deissenberg. La nouvelle direction voulait insuffler une nouvelle ère pour le cabaret, un endroit qui retracerait les 50 ans de soirées légendaires vécues, tout en recentrant la création au cœur de la maison. La directrice avait exprimé qu’elle ne voulait pas révolutionner le Crazy Horse, mais le faire étinceler à nouveau, en travaillant notamment avec des artistes du monde entier. 

Une année après son rachat, le cabaret est complétement réaménagé. La salle est toujours parée de velours rouges, de laque et de miroirs mais amène à plus de convivialité. 

À la suite de cela, des grands noms du milieu artistique vont passer par la maison, ce qui va participer à l’envergure qu’elle connait désormais. Cela va passer par des shows mémorables de Dita Von Teese, Arielle Dombasle Pamela Anderson, Clotilde Courau et bien d’autres figures emblématiques du monde artistique. Les influences vestimentaires du moment rythment aussi les shows de la maison. Le célèbre chausseur Christian Louboutin avait amené sa touche mode en étant le premier guest créateur de l’histoire du cabaret 2012. Puis c’était au tour de Chantal Thomass, « papesse de la lingerie », en 2016, d’habiller les danseuses du cabaret.

On vous invite à découvrir ce lieu symbolique situé à quelques pas des Champs-Élysées pour contempler le spectacle « Totally Crazy », qui invite à s’échapper de son quotidien pour se plonger dans les 65 années de créations du cabaret, et ce pendant 90 minutes.

Louve, la volonté de puissance / INTERVIEW by Judith Spinoza

Ce n’est pas du Nietzsche, c’est du Louve, alias Maud Ferron : la volonté de puissance, voilà comment la jeune auteur compositeur interprète conçoit le vêtement. Un moyen pour exprimer son être intime, le rendre fort et devenir sa propre meute. Rencontre juste avant la sortie de son nouveau titre it.

Tu dis de toi que tu es un couteau suisse artistique car en plus de la musique, tu as travaillé dans la mode…
En effet. J’ai commencé à travailler en boutique à l’époque où je prenais des cours de théâtre au cours Florent. Puis, de fil en aiguilles, je suis devenue habilleuse pour ACNE Studio : lors des présentations, je devais adapter l’offre selon les acheteurs. Ce ne sera évidemment pas la même chose pour le Bon Marché que pour des magasins japonais ! C’est comme ça que j’ai appris à composer des looks en un clin d’oeil avec une tonne de fringues.  Ensuite je suis entrée chez Christopher Kane pour m’occuper des mannequins et des défilés et enfin, au bureau de presse Lucien Pages comme showroom manager.

L’univers artistique de tes clips est très travaillé. C’est toi qui le compose ?
Absolument. J’écris et conçois l’ensemble de la direction artistique de mes clips : stylisme, la déco, le make-up, la coiffure, je fais tout !

 Idylle Nocturne, ton avant dernier clip, était un univers assez noir, ambiance spiritisme. Pour Ultra Louve, ton dernier morceau, tu as choisi de tourner au feu Petit Palace.
Le clip met en scène une grande tablée, un peu comme la Scène mais plus pop et très chaotique ! Le tournage était assez dingue…  Les looks sont ultra travaillés, ultra chargés. J’ai également imaginé ceux du clip Chéri, mon morceau qui est sorti le 14 février .

Tu dis que tes tenues sont un moyen de te sentir puissante. Ton rapport à la mode c’est donc l’empowerment ?
Totalement. Je ne pense pas avoir de style figé. Je ne suis pas rock, pas 70’s  et ce qui est sûr c’est que je ne suis ni girly ni romantique ! Je m’habille selon mon humeur et sans limites ! Je n’ai besoin que d’une seule chose : me sentir puissante. Un jour c’est parce que je suis sexy, le jour d’après parce que j’ai un style mec et le suivant parce que j’adopte un look grunge. La mode est un moyen d’avoir confiance en moi et d’être en phase avec qui je suis.

D’où viennent les vêtements pour tous ces projets !
Je me débrouille ! Je fais des demandes à des créateurs que j’aime, je vais dans des fripes et désormais, je travaille avec des bureaux de presse. Sur mes concerts, j’ai deux stylistes qui m’aident. Je leur envoie mes Mood board.

Quels sont tes créateurs favoris ? J’adore Acne Studio j’aime aussi Kriba, un label parisien de corsets fabriqués en France que j’ai découvert par hasard sur internet, également Justine Clenquet pour les bijoux et Nodelato. Et je m’habille beaucoup en seconde main. 

Trois looks, 3 visages ?Bombers, pantalon en cuir, top serré et creepers au quotidien pour aller au studio. Le soir : mini-jupe avec des bottes vernies noires, un bustier avec un manteau en cuir délavé marron Miu Miu. Et sur scène, la robe bleu électrique Vesqmojo avec des antennes sur les seins que je portais sur le shooting au Crazy Horse. Pour moi, ça c’est vraiment Louve.

Y a-t-il vraiment une différence entre Maud et Louve ? Non ! On peut simplement se permettre plus de choses sur scène !

LÉGENDES

1 / AU CRAZY HORSE LOUVE PORTE UNE ROBE VESQMOJO SANDALES NODALETO CHAPEAU ALEXANDRE VAUTHIER 1NSTANT STYLE STORY

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