J’adore L’or, Dior : Radieuse, solaire, charnue, un zoom sur la fleur symbole contenu dans un flacon totem au col d’or fluide forgé surmonté d’une perle d’eau. Essence de parfum, 166€ les 50 ml.
Aqua allegoria forte Oud Yuzu, Guerlain : une gourmandise acidulée, boisée, ambrée. Aussi cosy qu’un tea-time dans un palace. 156€ les 125 ml. Marque-Page, Ormay : Inspiré par le marque page en cuir qui ne quittait pas les lectures de son père, Baptiste Bouyghes, le fondateur de cette jeune marque de niche, puise dans ses souvenirs pour imaginer des scénarios à ses fragrances 100% naturelles. Celle-ci met en scène avec délicatesse l’odeur du cuir, du bois de oud, de l’encens et des épices, enrobée d’un glaçage poudré à la racine d’iris. 310€ les 100 ml, 100€ l’ampoule recharge de 20 ml.
Portofino 97, Suite 302, San Isido Drive, Victoria Beckham : pour sa première collection, la star raconte trois instants dans l’intimité de sa vie ultra médiatisée : l’explosion euphorique et enivrante du premier voyage avec David en Italie ; les nuits sensuelles dans une suite de palace parisien; l’énergie revitalisante de la nouvelle vie en Californie. 200€ les 50 ml.
Myriad, Louis Vuitton : Dans son spectaculaire flacon sculpture signé par l’architecte Frank Gehry, un sillage exceptionnel de rose, de oud et de cacao. 550€ les 100 ml. Goddess, Burburry : Un jeu autour de trois extractions de vanille. De la plus lumineuse à la plus boisée avec des impressions sucrées poudrées ultra- réconfortantes. 157€ les 100 ml.
Portofino 97, Suite 302, San Isido Drive, Victoria Beckham : pour sa premièrecollection, la star raconte trois instants dans l’intimité de sa vie ultramédiatisée : l’explosion euphorique et enivrante du premier voyage avec Daviden Italie ; les nuits sensuelles dans une suite de palace parisien; l’énergierevitalisante de la nouvelle vie en Californie. 200€ les 50 ml.
Ces derniers temps, les parfums qui ont l’art de faire monter la température occupent le devant de la scène. Une façon pour ceux qui s’en vêtissent de déclamer leur poëme olfactif, autant que d’amortir leur investissement. Le sillage, l’odeur que l’on laisse derrière soi, se mesure à la capacité de « diffusion » de la fragrance. Le fruit d’un minutieux travail de construction.
« J’aime les parfums qui laissent une trace, avoue Jacques Cavallier-Belletrud, parfumeur créateur chez Louis Vuitton, ils donnent de la personnalité ». Pour son dernier opus nommé Myriad, il accumule les provocations : dans la collection la plus concentrée de la maison appelée « Les Extraits » , il a composé autour d’une des matières premières les plus rares et denses de la
parfumerie, le Oud. Une folie boisée, épicée, parfois perçue comme animale d’une profondeur fascinante, qu’il a contrasté et fluidifié d’un accord de rose de Grasse et de cacao. Du noir nait la lumière. Autre démarche tout aussi conceptuelle chez Dior. Le parfumeur Francis Kurkdjian s’est attaché à donner sa vision contemporaine du mythique floral J’adore. Il « isole les fleurs et en force le trait » renouvelle les proportions, équilibre sensualité et opulence. Une réussite. De son côté, la créatrice de mode Victoria Beckham annonce l’ambition de sa première collection : être intrigante et évocatrice. Dont acte.
